Le consentement en soirée

le 25 mars 2022
Le consentement en soirée

Chez RUB, nous prônons une fête libre et sereine. C’est pourquoi nous tenions à vous parler d’un sujet important : le consentement dans les bars et lieux festifs. Pourquoi maintenant ? Parce que toutes les contraintes sanitaires ont été levées, parce que les beaux sont arrivés et c’est la saison des amours. Nous ne souhaiterions pas que quelques mâles alcoolisés et en mal d’attention ne fassent des ravages.

 

Le consentement, c’est quoi ?

 

Amnesty International dresse une définition complète du consentement :

 

« Donner son consentement, c’est donner une autorisation, un accord. C’est un mécanisme par lequel on autorise une autre personne à intervenir par rapport à son intégrité (notamment physique ou sexuelle), à sa vie privée, à ses liens familiaux, à son droit à l’image ou à sa confidentialité. Le consentement est un moyen de dire « oui » ou « non » (en l’absence de consentement), d’être respecté et de faire respecter sa dignité. Plus la question en cause est importante, plus le rôle du consentement est crucial.

 

Le consentement donne le droit d’être informé. Afin d’être valable, le consentement doit toujours être « libre et éclairé ». Cela signifie que la personne concernée doit avoir reçu toutes les informations nécessaires, les avoir comprises, avoir eu la possibilité de prendre le temps d’y réfléchir et ne pas avoir été influencée par une personne extérieure.

 

Le consentement renforce le droit d’être respecté. Chacun peut choisir pour lui-même et peut changer d’avis. »

 

Rappel des règles de base en soirée.

 

En tant que pourvoyeurs de soirées, nous nous devons de rappeler les règles de bases : 

 

-    On ne danse, ne touche, n’embrasse pas quelqu’un.e sans son consentement libre et éclairé
-    On ne profite pas, de quelque manière que ce soit, d’une personne en état d’ébriété
-    On ne touche pas au verre d’un.e autre
-    Non veut dire non
-    Un oui peut se transformer en non et on le respecte, on n’insiste pas

 

Former pour prévenir.

 

Des associations œuvrent au quotidien pour prévenir les agressions. C’est le cas du CFCV (Collectif Féministe Contre le Viol) qui dispense des formations destinées à sensibiliser les établissements recevant du public sur la question sur consentement, pour prévenir les agressions en leur sein. 

 

Au travers d’ateliers et de discussions, le CFCV démarre ses formations par un rappel des lois et apporte des données scientifiques et psychologiques sur le comportement des agresseurs, comme des victimes. En suivant ces formations, les gérant.e.s et employé.e.s de lieux festifs pourront apprendre à détecter les potentiels agresseurs et les potentielles victimes mais aussi à adopter des pratiques non culpabilisantes pour les victimes.

 

Enfin, le CFCV a élaboré avec cynisme la charte du violeur. Il s’agit d’une affiche listant 11 conseils pour éviter le viol en soirée. Gérant.e.s de lieux, nous vous invitons vivement à la télécharger pour l’afficher dans votre établissement ! Pour télécharger l’affiche « 11 conseils pour éviter le viol en soirée » du CFCV, cliquez ici.


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